Maladie d’Alzheimer et droits de l’Homme
de Fabrice Gzil In Gérontologie et société, 154 (octobre 2017), 164 p. Aborder le vieillissement cognitif, et en particulier les syndromes démentiels, avec le prisme des droits de l’Homme permet d’attirer l’attention sur les privations de droits et sur les restrictions abusives de liberté dont sont victimes les personnes âgées en difficulté cognitive. Le prisme des droits de l’Homme invite ainsi à considérer la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées comme des handicaps cognitifs évolutifs, et à envisager leur prise en charge et leur accompagnement d’après le modèle de la réhabilitation ou de la compensation. Parallèlement à cette évolution conceptuelle, on constate que le droit international et certaines législations nationales commencent à s’adapter afin que la protection des personnes vulnérables ne se fasse pas au détriment de leurs droits et libertés. Et loin que la référence aux droits de l’Homme emporte avec elle une anthropologie individualiste, on observe au contraire l’émergence d’une conception relationnelle de l’autonomie, où les aidants – qu’ils soient familiaux, bénévoles ou professionnels – jouent un rôle central pour rendre effectifs les droits fondamentaux et faire en sorte que soit respectée l’inaliénable dignité des personnes. |
Gzil Fabrice.
« Maladie d’Alzheimer et droits de l’Homme »
in Gérontologie et société, 154 (octobre 2017), 164 p.
Titre : | Maladie d’Alzheimer et droits de l’Homme (2017) |
Auteurs : | Fabrice Gzil, Directeur de publication |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Gérontologie et société (154, octobre 2017) |
Article : | 164 p. |
Index. décimale : | 362.6 (Action sociale et personnes âgées) |
Descripteurs : |
Motbis droits de l'homme / libertés individuelles / maladie d'Alzheimer / personne âgée dépendante |
Résumé : |
Aborder le vieillissement cognitif, et en particulier les syndromes démentiels, avec le prisme des droits de l’Homme permet d’attirer l’attention sur les privations de droits et sur les restrictions abusives de liberté dont sont victimes les personnes âgées en difficulté cognitive.
Le prisme des droits de l’Homme invite ainsi à considérer la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées comme des handicaps cognitifs évolutifs, et à envisager leur prise en charge et leur accompagnement d’après le modèle de la réhabilitation ou de la compensation. Parallèlement à cette évolution conceptuelle, on constate que le droit international et certaines législations nationales commencent à s’adapter afin que la protection des personnes vulnérables ne se fasse pas au détriment de leurs droits et libertés. Et loin que la référence aux droits de l’Homme emporte avec elle une anthropologie individualiste, on observe au contraire l’émergence d’une conception relationnelle de l’autonomie, où les aidants – qu’ils soient familiaux, bénévoles ou professionnels – jouent un rôle central pour rendre effectifs les droits fondamentaux et faire en sorte que soit respectée l’inaliénable dignité des personnes. |
Nature du document : | documentaire |
Date de création : | 14/05/2024 |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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362.6 GER | Action sociale | C.D.R. | 030172 | Disponible |